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7 juillet 2017

GM & S

Creuse : les salariés de l'usine GM&S promettent de casser une machine par jour
>Economie|Le Parisien avec AFP|12 mai 2017, 8h17

Dans l'usine de La Souterraine, menacée de liquidation, les salariés sont à bout. Après avoir piégé le site, ils ont commencé à détruire le matériel.

La tension n'est pas prête de retomber. Des salariés en colère de l'équipementier automobile GM&S Industry à La Souterraine (Creuse), menacé de liquidation judiciaire, ont commencé jeudi à détruire du matériel et affirment avoir «piégé» leur usine, pour dénoncer l'attitude des constructeurs français qu'ils accusent de bloquer les négociations de reprise du site.

Les salariés ont détruit une presse, qu'ils ont découpée en deux au chalumeau, et écrasé une autre machine-outil dans l'après-midi. Ils ont promis de détruire une machine par jour tant qu'ils n'auraient pas de réponse sur l'avenir du site. Selon le délégué CGT de GM&S, Vincent Labrousse, l'usine de La Souterraine a aussi été «piégée» à l'aide de bonbonnes de gaz et de bidons d'essence.

 

 

«Nous refusons d'être baladés une minute de plus (...) Cela fait six mois que l'on se bat, et nous sommes désolés d'en arriver là, mais aujourd'hui la menace, c'est celle d'une liquidation pure et simple. Si tel devait être le cas, l'usine ne sera pas rendue intacte !», a-t-il menacé.

 

La liquidation prononcée le 23 mai ?

 

Il s'agit pour les 279 salariés du site, deuxième employeur privé du département placé en redressement judiciaire depuis décembre dernier, de faire pression sur PSA et Renault, leurs principaux clients, pour qu'ils s'engagent à maintenir un volume de commandes suffisant.

 

Sous la houlette du gouvernement, la direction de crise négociait depuis plusieurs semaines avec les constructeurs automobiles pour obtenir un engagement ferme sur ces commandes, dont l'ampleur permettrait de définir les conditions de reprise par GMD (premier sous-traitant français de l'emboutissage) qui, à plusieurs occasions, a montré son intérêt pour le site creusois.

 

Problème, l'intersyndicale (CGT-FO) de GM&S a annoncé mercredi «l'échec des négociations» pour une reprise de l'usine, dont la liquidation risque d'être prononcée le 23 mai par le tribunal de commerce de Poitiers. Les représentants des salariés réclament à présent une rencontre avec PSA, Renault et le président élu Emmanuel Macron, et «qu'on nous considère comme des interlocuteurs sérieux».

Le Parisien avec AFP  leparisien.fr

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